Côte Basque Madame N°27
Sujet de société
12 janvier 2021
Enfants et écrans : les solutions pour moins d’écrans
PAR CHRISTINE VIGNAU VALENCY
Marre de la voir, encore, penchée sur sa tablette ? Difficile de lui faire poser son smartphone ? Les écrans ont envahi nos maisons et notre quotidien... Mais comment faire pour que les enfants ne passent pas trop de temps dessus ? Comment maîtriser leur consommation ? Comment les accompagner dans leur vie digitale ? Voici nos idées.
Marre de la voir, encore, penchée sur sa tablette ? Difficile de lui faire poser son smartphone ? Les écrans ont envahi nos maisons et notre quotidien… Mais comment faire pour que les enfants ne passent pas trop de temps dessus ? Comment maîtriser leur consommation ? Comment les accompagner dans leur vie digitale ? Voici nos idées.
« D’après le rapport 2017 de la Santé publique, les enfants passent, en moyenne, 4h11 par jour devant les écrans, bien plus que les temps recommandés par les spécialistes du sujet… »
Partageons nos astuces !
Le rapport des enfants aux écrans est devenu une préoccupation majeure des parents. Alors, puisque nous sommes TOUS concernés, autant s’échanger nos trucs et astuces. On vous a posé la question. Et vos réponses, même si elles peuvent paraître évidentes, sont parfois inspirantes. Crakote_bask a trouvé une bonne équation « 30 min d’écran = 30 min de lecture ! ». Pour Nathalie aussi, les livres restent une excellente alternative. Pour Nathalie (une autre), jouer avec ses enfants permet d’éviter l’isolement de chacun. i.vale64 incite ses enfants à écouter de la musique et à faire du sport. Les sortir de la maison et les mettre au contact de la nature permet aussi d’apaiser la nervosité créée par certains jeux addictifs. Chez Matcrouz, les règles semblent bien établies : « pas de tablette à la maison, demande obligatoire avant d’allumer la télé et Family Link, une application gratuite de contrôle parental, pour le portable ».
Céline, elle, utilise la « boîte à limites ». Elle lui permet de définir une règle ludique et de mettre en place un planning avec sa fille, l’autorisant à être devant un écran pendant certains jours et certaines durées.
Le site du CLEMI, une mine d’informations
Virginie Sassoon, créatrice du Txiki Festival, le festival de cinéma pour enfants et d’éducation aux images qui se déroule à Biarritz depuis huit ans, est aussi directrice adjointe du Centre pour l’Éducation aux Médias et à l’Information. Franchement, ça vaut le coup d’aller flâner sur le site de cette organisation, sur l’onglet « espace familles » qui distille des conseils très pratiques. Voilà par exemple ce que préconise le psychiatre Serge Tisseron :
Avant 3 ans : l’enfant a besoin de découvrir avec vous ses sensorialités et ses repères. Jouez, parlez, arrêtez la télé.
- De 3 à 6 ans : l’enfant a besoin de découvrir ses dons sensoriels et manuels. Limitez les écrans, partagez-les, parlez-en en famille.
- De 6 à 9 ans : l’enfant a besoin de découvrir les règles du jeu social. Créez avec les écrans, expliquez-lui internet.
- De 9 à 12 ans : l’enfant a besoin d’explorer la complexité du monde. Apprenez-lui à se protéger et à protéger ses échanges.
- Après 12 ans : il s’affranchit de plus en plus des repères familiaux. Restez disponibles, il a encore besoin de vous !
Outre une limitation nécessaire du temps dévolu aux écrans, la psychologue Sabine Duflo a développé une méthode inspirée des recommandations de l’Académie américaine de pédiatrie, celle « des 4 pas » :
- Pas d’écrans le matin. L’attention est essentielle pour les apprentissages scolaires.
- Pas d’écrans durant les repas. L’interaction est indispensable à la préservation des échanges familiaux.
- Pas d’écrans avant de s’endormir. C’est une activité trop stimulante émotionnellement.
- Pas d’écrans dans la chambre de l’enfant. Les parents peuvent ainsi contrôler l’usage qu’en fait leur enfant.
Encore plus fun : une série et une nouvelle BD !
Si les parents peuvent télécharger le guide « La famille Tout-écran », les enfants seront plus attirés par la série télévisée tirée du livre. On y découvre Myriam, Erwan et leurs enfants Juliette (16 ans), Théo (8 ans) et Mélina (4 ans), confrontés à diverses situations : fake news, rumeurs, cyber harcèlement, jeux vidéo, réseaux sociaux, etc. Nouveauté ! Dans la tête de Juliette est une bande dessinée éducative destinée aux pré-ados et ados. Elle nous plonge dans le tourbillon de la vie d’une jeune fille connectée, et interroge avec finesse et pédagogie son rapport avec son smartphone. L’objectif est d’aider nos grands enfants à devenir des acteurs conscients et responsables de leurs usages numériques. À télécharger gratuitement !
à lire aussi :
Cénote Plaisir
Formées au soin Kobido traditionnel à l’Académie des Facialistes de Paris, Mélanie Cambrai et Mélanie Kern, praticiennes beauté de l’institut Cénote Plaisir à Anglet, offrent un soin unique, respectueux du savoir-faire ancestral japonais.
Mésothérapie
Le temps, les saisons ou encore la pollution mettent la peau de notre visage à rude épreuve. Quel traitement privilégier lorsque les crèmes hydratantes ne suffisent plus à redonner à la peau son éclat originel ? Comment préserver son visage des agressions extérieures et du temps qui passe ? Rencontre avec le docteur Nicolas Georgieu, chirurgien-plasticien à Bayonne.
Chers auxiliaires de jardin
La nature ne connaît ni auxiliaires ni ravageurs. C’est nous, les humains, qui mettons les habitants de nos jardins dans différentes cases. Ils ne sont pas uniquement nocifs ou exclusivement utiles. Ils sont en réalité les anges gardiens de nos jardins.
J’ai testé le VTT de montagne
Rien de tel qu’une sortie à VTT avec un guide, en vallée d’Ossau, pour prendre confiance en ses aptitudes physiques, en toute sécurité.
Visite privée de la villa TENAYA
Elle est magnétique. D’apparence ultracontemporaine, Tenaya a pourtant été construite… en 1970 ! Un tour de force réalisé par l’agence bordelaise Salier-Courtois-Lajus-Sadirac. Soigneusement restaurée en 2017 par l’agence d’Hugues Touton, elle a conservé son esprit et son (sacré) caractère d’origine. Visite guidée exclusive par Julie Lamboley, directrice de l’agence Architectures immobilier à Biarritz, avec notre expert Fabrice Bisauta de CréHouse.
Quand tout va trop vite, si on (se) déconnectait ?
Apprendre à faire la sourde oreille face à l’agitation du monde est parfois essentiel. Quand on a l’impression de ne pas pouvoir vivre sans son smartphone et que le papillonnage intellectuel épuise, c’est qu’il est peut-être temps de déconnecter.